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Mise en place de la prothèse oculaire 


La mise en place d’une prothèse oculaire définitive par moulage s’effectue environ deux mois après l’intervention chirurgicale.

Pendant la période postopératoire, la morphologie de la cavité, la profon­deur des culs-de-sac et la réaction musculaire des paupières subissent d’importantes modifications qui nécessitent ce délai.

Bien sûr, si l’état de la cavité le permet, certains impératifs peu­vent conduire à placer la prothèse au plus tôt. Mais la cavité n’étant pas stabilisée, la prothèse devra être renouvelée dans un délai assez court.

Dans tous les cas, il est préférable d’adresser rapidement le patient à l’oculariste pour assurer le réconfort psychologique dont il a be­soin après l’épreuve mutilante qu’il vient de subir et le rassurer sur son avenir.

La meilleure solution consiste à placer 10 à 15 jours après l’intervention une prothèse provisoire simple et perforée, en remplacement du conformateur. Elle permet d’attendre la stabilisation de la cavité et facilite la réinsertion sociale et professionnelle du patient dont le regard retrouve un premier aspect naturel.

Suite à l’agrandissement normal de la cavité, la prothèse définitive est à renouveler au bout de deux à trois ans. En effet, celle-ci, devenue trop pe­tite, s’enfonce, provoquant la ptôse de la paupière supérieure et un iris désaxé.

Ensuite, selon les cas, les renouvellements s’effectuent tous les 5 à 10 ans. Parfois, à la suite d’un amaigrissement marqué du patient, un renouvellement anticipé de la prothèse peut être nécessaire.


Chez les enfants, compte tenu de leur croissance, la fréquence des renouvellements est plus élevée et ce d’autant plus que l’enfant est en bas âge (il n’y a pas de règle géné­rale, cette fréquence varie d’un en­fant à l’autre de six mois à deux ans).