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Un art, une tradition

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La perte d’un oeil est un handicap fonctionnel indéniable, mais plus encore, une disgrâce esthétique traumatisante.

De tous temps, les personnes, victimes de ce préjudice, cherchèrent à sauver leur apparence et leur dignité, en se redonnant un regard acceptable à celui des autres. Ainsi, l’origine de la prothèse oculaire, ou plutôt, de l’oeil artificiel, tel qu’on le dénommait autrefois, est-elle très ancienne.

Déjà, dans l’antiquité, qu’elle soit égyptienne, grecque ou romaine, des artisans s’adonnaient à l’art de la fabrication des yeux artificiels.

La finalité de leur art était alors essentiellement funéraire ou artistique (momies, sarcophages, statuaires...), mais il est évident que le réalisme remarquable de leur art ne pouvait qu’inciter les borgnes à y avoir recours.  

Les premiers textes connus décrivant des prothèses oculaires et leurs usages sont d’Ambroise Paré en 1579. La diversité des matériaux utilisés — pierres et métaux précieux ou non, verres, cristaux ou porcelaine, peintures émaillées — montre l'ingéniosité déployée au fil des siècles pour tenter de reproduire la nature. 
   
Hélas, trop souvent en ces temps anciens, la mise en place de ces artifices était le fait de charlatans qui n’hésitaient pas à tailler à vif les chairs de leurs “patients”, pour obtenir le résultat spectaculaire escompté, mais ô combien éphémère et atrocement douloureux.

C’est probablement en France, à la fin du XVIIIème siècle, qu’apparaissent les premiers spécialistes ayant l’idée de fabriquer par eux-mêmes un oeil artificiel, sur mesure, adapté à chaque patient.

Souffleur de verre au talent légendaire, Charles-François Hazard, “artiste oculiste du roi”, puis son neveu, Hazard Mirault, auteur en 1818 du pre­mier “Traité Pratique de l’oeil Artificiel” (illustration ci-dessous), étonnèrent leurs contemporains et laissèrent leurs noms à la postérité.

Vers 1830, Auguste Boissonneau, employa pour la première fois le terme d’oculariste et fonda le premier cabinet de ce nom.

La maîtrise et le savoir-faire français, assurèrent leur renommée internationale et le terme d’oculariste fut repris progressivement dans tous les pays.

Ainsi l’oeil de verre régna sans partage pendant plus d’un siècle, et ce n’est qu’à partir des années cinquante que la prothèse oculaire en résine le remplaça progressivement.